Les résultats de la 3ème édition du « Baromètre 2021 de l'Épargne en France et en régions* », révèle l’appétence renforcée des Français pour l’épargne, avec la crise sanitaire. Se faire plaisir ou développer son épargne financière ? Décryptage des tendances comportementales d’épargne des Français et leurs intentions futures en termes de dépenses ou d’épargne.
39 % des épargnants souhaitent investir
L’étude menée conjointement par l’Altaprofits, Société de Conseil en Gestion de Patrimoine en ligne, et IFOP en avril 2021, révèle que l’année 2020 a façonné le comportement d’épargne des Français. 69 % des interrogés déclarent avoir autant ou davantage épargné depuis le début de la crise en 2020 :
- 44 % des épargnants ont épargné autant,
- 31 % des épargnants ont moins épargné,
- 25 % ont davantage épargné que l’année précédente.
Par ailleurs, 39 % des épargnants indiquent préférer investir l’argent accumulé pendant l’année de crise sanitaire. Le baromètre indique également que 2 fois plus de Français souhaitent développer leur épargne financière, plutôt que d’investir dans l’immobilier. 26 % projettent de placer l’épargne récemment mise de côté ; 13 % souhaitent investir dans des produits d'épargne réglementés, 6 % en assurance-vie, 4 % en bourse et 2 % en souscrivant un Plan Epargne Retraite (PER).
28 % d’intentions d’investissement pour le PER
Lancé en 2019, le Plan Epargne Retraite recueille 28 % d’intentions d’investissement. 90 % de répondants mettent en avant l’intérêt de se constituer un complément de revenu à la retraite. 80 % prônent pour la déduction fiscale de leurs versements sur leur revenu imposable. 78 % des répondants sont séduits par la souplesse du PER, soit la possibilité de choisir entre une sortie en capital ou en rente viagère. Enfin, 54 % des personnes interrogées expliquent leur intention de souscrire au dispositif par la possibilité de sortie anticipée pour l’achat de leur résidence principale.
« Jusqu’à peu, les Français inquiets pour leur retraite n’épargnaient pas pour autant. Ce baromètre montre qu’aujourd’hui ils ont commencé à prendre conscience de la nécessité de la préparer individuellement ; cela se traduit par la notoriété et par le succès que rencontre le PER, lancé il y a seulement 18 mois », déclare Stellane Cohen, Présidente d’Altaprofits
Les placements de précautions plébiscités
D’une manière générale, près de 8 Français sur 10 privilégient un placement sans risque, bien que son rendement soit faible. A contrario, 3 % des répondants disent investir dans des produits risqués, pouvant laisser espérer un rendement important. Autrement dit, les Français privilégient majoritairement une épargne prudente afin de faire face aux imprévus, notamment dans le contexte inédit de crise sanitaire actuelle. En effet, 46 % de personnes possédant au moins un produit d’épargne ont pour objectif de se constituer une épargne de précaution.
La crise liée à la Covid-19 a influencé les tendances de l’épargne en France. 27 % des épargnants mettent de l’argent de côté pour financer un projet (21 % pour un projet à long terme de type achat immobilier, préparation de la retraite…) 6 % pour un projet à court terme, type financement d’un voyage ou l’achat d’une voiture. Par ailleurs, 20 % des répondants évoquent une volonté de dissocier leurs économies de leur compte courant.
*Baromètre réalisé du 19 au 26 avril 2021, auprès d’un échantillon de 2 400 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, et constitué selon la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne.